La French Tech foisonne de jeunes entreprises GreenTech qui rivalisent d’innovations pour accélérer la transition écologique. Des mobilités durables à l’énergie verte, en passant par les bâtiments intelligents, l’eau, le climat, l’économie circulaire, l’agriculture ou les solutions numériques, voici un tour d’horizon de 50 pépites françaises qui font bouger les lignes.
Regroupées par grand secteur, ces startups, PME innovantes ou scale-up témoignent de la vitalité d’un écosystème engagé. Chaque présentation indique l’année de création, le lieu d’implantation, les fondateurs et une description de leurs activités, innovations, impact environnemental et actualités récentes.
Un panorama inspirant et engagé, dans l’esprit d’Hector le Collector, pour découvrir celles et ceux qui construisent un avenir plus vert 💚
La liste des 50 pépites de la GreenTech Française
1. Mobilité durable
Année de création : 2014
Lieu : Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes)
Fondateur(s) : Thomas Matagne
Description : Ecov réinvente le covoiturage local en installant des stations de covoiturage en temps réel dans les communes et zones périurbaines. Le principe est simple et convivial : les conducteurs s’arrêtent aux arrêts Ecov pour prendre des passagers en chemin, un peu comme un arrêt de bus collaboratif. Cette solution améliore la mobilité quotidienne dans les territoires peu desservis, réduit les voitures à vide sur les routes et favorise l’entraide entre voisins. Avec Ecov, le covoiturage spontané devient un réflexe durable et solidaire.
Année de création : 2018
Lieu : Aix-en-Provence (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Fondateur(s) : Olivier Barts
Description : Cette startup provençale s’attaque à la pollution des deux-roues motorisés en proposant un kit de conversion innovant. Green Systems Automotive conçoit des dispositifs connectés permettant d’adapter les motos et scooters thermiques aux biocarburants et aux carburants alternatifs. L’idée est de réduire drastiquement les émissions polluantes des motos existantes sans attendre un renouvellement complet du parc. Entre high-tech et bon sens écologique, la jeune société donne un second souffle vert aux mobylettes et gros cubes, pour des trajets plus propres sans renoncer au plaisir de la route.
Année de création : 2021
Lieu : Paris / Île-de-France
Fondateur(s) : Guy Flaquiere, Emmanuel Champenois, Gil Chicheportiche, Frédéric Néret.
Description : Fini le casse-tête des câbles pour recharger son véhicule électrique ! Up&Charge développe une borne de recharge à induction entièrement automatisée, qui permet de recharger sa voiture sans aucune connexion filaire. Il suffit de se garer sur la station et la batterie se remplit toute seule, comme par magie. Pensée d’abord pour les flottes urbaines et les parkings, cette solution rapide et élégante simplifie la vie des usagers. En rendant la recharge électrique plus pratique et invisible, Up&Charge accélère l’adoption d’une mobilité urbaine zéro émission.
Année de création : 2018
Lieu : Bordeaux (Nouvelle-Aquitaine)
Fondateur(s) : Alexandre Vallette, Maxime Agor, Maël Primet
Description : Gouach révolutionne la batterie, souvent perçue comme un consommable jetable, en concevant des batteries d’e-bike réparables en un clin d’œil. Leurs batteries pour vélos électriques sont modulaires et sans soudure : on peut remplacer facilement les cellules défaillantes au lieu de jeter tout le bloc. Cette approche permet d’allonger la durée de vie des batteries et de réduire drastiquement les déchets électroniques. Avec son esprit d’atelier et d’innovation, Gouach donne au vélo électrique un côté encore plus durable et responsable, sans compromis sur la performance ou l’autonomie.
Année de création : 2012
Lieu : Paris
Fondateur(s) : Jean-Baptiste Segard
Description : EP Tender a imaginé une solution originale pour lever l’anxiété de la panne sèche électrique lors des longs trajets. Leur concept : une petite remorque-batterie qui s’attelle à l’arrière de la voiture électrique pour lui offrir une autonomie supplémentaire. Besoin de parcourir 500 km ? On loue un EP Tender le temps du voyage, et on retrouve l’esprit serein. En rendant les voyages longue distance plus faciles, cette startup ingénieuse facilite le passage à l’électrique même pour ceux qui roulent beaucoup. C’est un peu le « réservoir supplémentaire » version électrique, à atteler quand on en a besoin et à détacher en ville.
Année de création : 2016
Lieu : Paris
Fondateur(s) : Laurent La Rocca, Pierre-François Verbecque, Julien Selmane
Description : The Treep simplifie les déplacements professionnels en intégrant la dimension écologique dès la réservation. Cette plateforme de self-booking écoresponsable compare et propose les meilleurs itinéraires en combinant train, covoiturage, transports en commun… tout en affichant l’empreinte carbone de chaque option. Les entreprises peuvent ainsi inciter leurs collaborateurs à choisir le trajet le plus durable, sans sacrifier ni le temps ni le budget. Accessible et ludique, The Treep transforme l’organisation des voyages d’affaires en un geste engagé pour la planète, le tout en quelques clics.
Année de création : 2021
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Aurélien de Meaux, Augustin Derville, Julien Belliato
Description : Electra déploie un réseau de bornes de recharge ultra-rapide pour véhicules électriques dans les zones urbaines et périurbaines. Cette jeune pousse, cofondée en plein essor de la mobilité électrique, s’est donnée pour mission de rendre la recharge aussi simple et rapide qu’un plein d’essence. Son modèle “clé en main” – financement, installation et exploitation par Electra – séduit déjà des partenaires comme des hôtels, centres commerciaux et parkings. En un temps record, Electra a ouvert des dizaines de stations en France et commence à s’étendre en Europe, accélérant la transition vers des villes plus respirables et silencieuses.
2. Efficacité énergétique
Année de création : 2016
Lieu : Paris
Fondateur(s) : Pierre Trémolières, Philippe Bruand, Marine Doquet-Chassaing
Description : Accenta s’attaque au gaspillage d’énergie dans nos bâtiments avec une approche alliant intelligence artificielle et ingénierie. La startup développe des solutions pour optimiser le chauffage et la climatisation grâce au stockage thermique saisonnier et à la régulation intelligente. En clair, Accenta “met de la logique” dans la gestion énergétique des immeubles : emmagasiner la chaleur quand il fait chaud pour la restituer en hiver, et inversement pour la fraîcheur. Résultat : des économies d’énergie massives et des émissions de CO₂ en moins, sans perte de confort pour les occupants. Une manière astucieuse de décarboner le bâti existant en s’appuyant sur la technologie et la data.
Année de création : 2017
Lieu : Rennes (Bretagne)
Fondateur(s) : Geoffroy Maillard, Gautier Avril
Description : Purecontrol aide les opérateurs d’usines et de stations d’eau à réduire leur empreinte énergétique grâce à l’intelligence artificielle. Leurs algorithmes surveillent en temps réel les consommations d’électricité des équipements (pompes, moteurs, etc.) et ajustent les réglages au plus juste pour éviter tout gaspillage. Concrètement, Purecontrol agit comme un copilote intelligent qui optimise les paramètres techniques 24h/24, mieux qu’un humain ne pourrait le faire en continu. Les industriels y gagnent sur tous les tableaux : des factures d’énergie allégées, une empreinte carbone réduite, et une exploitation plus efficace. Le tout sans changer les machines, juste en les pilotant de manière plus maligne et automatisée.
Année de création : 2010
Lieu : Nice (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Fondateur(s) : Christophe Robillard, Pierre-Yves Lambert
Description : Précurseur de l’efficacité énergétique, Qualisteo a développé un boîtier et un logiciel capables d’analyser à la loupe la consommation électrique d’un bâtiment. Plutôt que de simplement afficher un total, la solution isole et identifie la signature énergétique de chaque équipement (climatisation, éclairage, machines) grâce à des algorithmes malins. Cela permet de détecter les gaspillages cachés et de guider les gestionnaires vers des économies ciblées. Fondée il y a plus de 10 ans sur la Côte d’Azur, Qualisteo continue d’innover pour rendre nos bâtiments plus sobres, armé de ses capteurs et de ses datas pour traquer la moindre kilowattheure dépensée inutilement.
3. Agriculture et Agroalimentaire
Année de création : 2011
Lieu : Paris, Île-de-France (usines dans les Hauts-de-France)
Fondateur(s) : Antoine Hubert, Jean-Gabriel Levon, Alexis Angot, Fabrice Berro
Description : Ÿnsect est le leader mondial de l’élevage d’insectes pour l’alimentation durable. La biotech élève des scarabées molitors à grande échelle dans des fermes verticales ultra-technologiques. Ces insectes sont transformés en farines protéinées et en huiles riches, destinées à nourrir poissons d’élevage, animaux de compagnie et même plantes via des engrais naturels. L’intérêt ? Fournir une alternative écologique au poisson sauvage et au soja importé, très gourmands en ressources. Pionnière d’un secteur en plein essor, Ÿnsect a levé des financements records et construit des usines XXL en Picardie et bientôt aux États-Unis. Elle valorise ainsi les insectes, champions de la conversion de déchets végétaux en protéines, pour inventer l’agriculture de demain : locale, circulaire et hautement productive sans épuiser la planète.
Année de création : 2016
Lieu : Paris, Île-de-France (sites de production dans les Hauts-de-France)
Fondateur(s) : Aude Guo, Bastien Oggeri, Clément Ray
Description : Innovafeed nourrit la planète avec des insectes également, en se focalisant sur les mouches soldat noires (Hermetia illucens). La startup a développé la plus grande ferme verticale d’insectes au monde, où des milliards de larves sont élevées à partir de coproduits agro-industriels (résidus céréaliers, fruits invendus…). Une fois transformées, ces larves fournissent des protéines durables pour l’alimentation des poissons d’aquaculture et du bétail, ainsi que des engrais naturels pour les cultures. Innovafeed se positionne en champion européen de cette nouvelle filière : son site dans les Hauts-de-France avoisine des sucreries pour valoriser leurs co-produits, et elle s’étend jusqu’aux États-Unis avec une usine en construction aux côtés d’une usine de maïs. Son approche high-tech et circulaire vise à bâtir un système alimentaire plus résilient, limitant la déforestation et la surpêche grâce aux insectes.
Année de création : 2011
Lieu : Escalquens, Occitanie (près de Toulouse)
Fondateur(s) : Gaëtan Séverac, Aymeric Barthes
Description : Naïo Technologies conçoit des robots agricoles autonomes qui soulagent les agriculteurs et protègent la planète. Leurs petits robots électriques, aux allures de bolides paisibles, arpentent les rangs de salades, de vignes ou de carottes pour désherber mécaniquement, sans aucune goutte d’herbicide. Grâce à la vision artificielle et au GPS, ces engins travaillent de façon précise et autonome dans les champs. Le robot Oz aide les maraîchers dans les cultures de légumes, Ted s’occupe de désherber la vigne, et Dino s’attaque aux grandes cultures. Naïo, pionnière de l’agro-robotique, exporte désormais ses machines en Europe et en Amérique du Nord. En prenant en charge les tâches pénibles et en diminuant l’usage de produits chimiques, ces robots cultivent l’idée d’une agriculture plus durable et attractive, où la technologie libère du temps aux agriculteurs pour se concentrer sur l’essentiel.

Année de création : 2016
Lieu : Aix-en-Provence, Provence-Alpes-Côte d’Azur
Fondateur(s) : Julie Davico-Pahin, Christian Davico
Description : Ombrea protège les cultures agricoles des caprices du climat grâce à des ombrières intelligentes. La startup a mis au point des structures automatisées qui s’ouvrent ou se ferment au-dessus des cultures en fonction de la météo. En cas de canicule ou d’ensoleillement extrême, les panneaux procurent de l’ombre pour éviter le stress hydrique aux plantes; en cas de grêle, ils se ferment pour faire bouclier; et lors de faibles températures, ils aident à conserver la chaleur. Le tout est piloté par une IA qui combine capteurs météo et besoins des cultures. Cette solution high-tech inspirée de la nature crée un microclimat idéal pour les plantes, augmentant les rendements et économisant l’eau. Adoptées dans des vignobles, des cultures maraîchères ou de plantes aromatiques, les ombrières d’Ombrea permettent aux agriculteurs de s’adapter aux extrêmes météorologiques de plus en plus fréquents, tout en réduisant intrants et irrigation. Une innovation saluée face au défi du changement climatique.
Année de création : 2019
Lieu : Loupiac-de-La-Réole, Nouvelle-Aquitaine
Fondateur(s) : Michael Roes
Description : Toopi Organics a une idée insolite : transformer l’urine humaine en engrais agricoles. Chaque jour, des millions de litres d’urine (riche en nutriments) partent au tout-à-l’égout. Plutôt que de la traiter comme un déchet, cette jeune entreprise collecte l’urine dans des toilettes sèches ou via des partenariats (festivals, autoroutes…), puis la traite pour en faire des biostimulants pour les plantes. Le procédé élimine les pathogènes et valorise l’azote, le phosphore et le potassium naturellement présents, afin de produire des fertilisants liquides utilisables en agriculture biologique. Le premier produit de Toopi, une solution pour stimuler la croissance des maïs, a obtenu des autorisations sur le marché. En créant une filière inédite de recyclage de nos “déchets” liquides, la startup bouscule les tabous et propose aux agriculteurs des alternatives locales, économiques et écologiques aux engrais chimiques. De quoi boucler un cycle naturel avec humour et ingéniosité !
Année de création : 2013
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Alvyn Severien, Gaëtan Gohin, Mathieu Gonçalves
Description : Algama exploite les micro-algues pour révolutionner notre alimentation. Ces créateurs culinaires du futur voient dans la spiruline et d’autres micro-algues un trésor nutritionnel inexploité : riches en protéines, fer, vitamines, tout en demandant peu de ressources pour être cultivées. Algama développe ainsi des aliments innovants et 100% végétaux à base d’algues. Elle a par exemple lancé une boisson revitalisante aux algues, des œufs sans poule (un substitut d’œuf liquide pour la cuisine) et travaille sur des recettes de mayonnaise ou de plats préparés enrichis en spiruline. Le défi est de rendre ces ingrédients marins appétissants pour le grand public, sans goût prononcé d’algue. À force de R&D, Algama parvient à incorporer ces super-ingrédients verts de manière gourmande et discrète. Lauréate de nombreux concours FoodTech, la jeune pousse prouve qu’algues et gastronomie peuvent faire bon ménage pour nourrir sainement une population croissante sans épuiser la planète.
Année de création : 2018
Lieu : Paris, Île-de-France (et Los Angeles, USA)
Fondateur(s) : Barbara Belvisi
Description : Interstellar Lab mêle espace et agriculture durable en construisant des bio-dômes futuristes pour cultiver des plantes en conditions contrôlées extrêmes. Initialement pensée pour soutenir la vie sur Mars ou la Lune, la technologie d’Interstellar Lab trouve aussi des applications sur Terre : ses modules hermétiques, appelés BioPods, recréent un écosystème idéal pour la croissance de plantes rares ou difficiles, en recyclant l’eau et en optimisant tous les paramètres (air, humidité, nutriments). Ces serres high-tech, à l’allure de vaisseaux spatiaux, permettent par exemple de cultiver des cultures tropicales en plein désert ou de préserver des espèces végétales menacées. L’entreprise a déjà collaboré avec la NASA et le CNES et déploie ses premiers BioPods dans des projets de recherche agricoles et cosmétiques en Floride ou aux Émirats arabes unis. Interstellar Lab montre qu’en repoussant les frontières de l’innovation, on peut réinventer l’agriculture pour la rendre circulaire, ultra-efficiente en ressources et résiliente face aux changements climatiques – sur Terre comme hors de la Terre !
4. Bâtiment et Ville durable
Année de création : 2014
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Vincent Bryant, Emmanuel Blanchet
Description : Deepki aide les propriétaires de bâtiments à diminuer drastiquement leur consommation d’énergie et leurs émissions grâce à la data. Sa plateforme SaaS agrège des tonnes de données (factures, capteurs, météo, caractéristiques du bâti…) pour analyser la performance énergétique d’un parc immobilier. Deepki identifie ensuite les gisements d’économies d’énergie : ici un réglage de chauffage à optimiser, là des travaux d’isolation prioritaires, ailleurs des panneaux solaires à installer. L’outil permet aux foncières, gestionnaires et collectivités de suivre leur trajectoire zéro carbone et d’évaluer l’impact de chaque action. En forte croissance (présente dans plus de 50 pays), Deepki surfe sur la vague de la rénovation énergétique et des obligations de réduction CO₂. Avec son approche ludique des données (tableaux de bord clairs, recommandations), la startup rend sexy le suivi énergétique et accompagne la transformation écologique d’un secteur immobilier traditionnellement peu agile.
Année de création : 2014
Lieu : Bournezeau, Pays de la Loire
Fondateur(s) : Julien Blanchard, David Hoffmann
Description : Hoffmann Green Cement réinvente la recette du ciment pour diviser par cinq l’empreinte carbone du béton. Le ciment traditionnel (à base de clinker cuit à haute température) est l’un des matériaux les plus polluants de la planète. Hoffmann Green le remplace par des liants innovants, à 0% de clinker, fabriqués à partir de co-produits industriels (laitiers sidérurgiques, cendres…) et activés à froid. Le résultat : un ciment nouvelle génération émettant jusqu’à 80% de CO₂ en moins, tout en offrant les mêmes performances mécaniques. La startup a déjà ouvert deux usines “4.0” en Vendée, sans four ni cheminée, où elle produit ses ciments verts de façon automatisée. Ses matériaux ont été utilisés pour construire des bâtiments agricoles, des dalles logistiques ou des murs préfabriqués tout aussi solides que classiques. En bousculant un secteur très conservateur avec sa formule magique bas carbone, Hoffmann Green positionne la France à la pointe mondiale de la construction durable.
Année de création : 2018
Lieu : Arros-de-Nay, Nouvelle-Aquitaine
Fondateur(s) : Mathieu Neuville, Charles Neuville
Description : Materrup fabrique un béton d’argile révolutionnaire, bien moins émetteur que le béton standard. Cette deeptech a mis au point un liant minéral à base d’argiles locales activées, remplaçant le ciment Portland traditionnel. Résultat : son béton génère 50% à 80% de CO₂ en moins qu’un béton classique, tout en valorisant une ressource abondante (l’argile) souvent considérée comme un déchet. Materrup implante ses micro-usines directement près des gisements d’argile et des chantiers, limitant aussi l’empreinte du transport. Ses matériaux ont déjà servi à construire des dalles, des murs et des fondations pour des bâtiments expérimentaux, avec des performances structurales au rendez-vous. Soutenue par le label Greentech Verte, la société vise à essaimer ses sites de production un peu partout – elle ambitionne dix usines d’ici quelques années. Materrup prouve qu’avec de la chimie verte et de l’ingéniosité, on peut décarboner le BTP et faire rimer béton avec transit
Année de création : 2019
Lieu : Chalonnes-sur-Loire, Pays de la Loire
Fondateur(s) : Nicolas Cruaud, Clément Bénassy, William Cruaud
Description : Néolithe transforme les déchets non recyclables en granulats pour le BTP, comme de la pierre fabriquée à partir de nos poubelles. Sa technologie brevetée d’“Anthropocite” minéralise en quelques jours les ordures résiduelles (déchets ménagers ultimes, plastiques souillés, etc.) qui finissent d’habitude enfouis ou brûlés. Broyés puis mélangés à un liant spécial, ces déchets durcissent et se transforment en granulés solides, utilisables comme gravier dans les sous-couches routières, le béton non-structurant, etc. Ce processus de fossilisation accélérée évite des tonnes de CO₂ (moins d’incinération) et offre une nouvelle ressource pour la construction. Néolithe a inauguré en Anjou sa première usine “Fossilisateur” capable de traiter 10 000 tonnes de déchets par an. De nombreuses collectivités et industriels suivent avec intérêt cette solution qui promet de réduire drastiquement l’impact des déchets ultimes. À terme, nos futures routes et bâtiments pourraient bien contenir des restes de poubelles métamorphosés en cailloux – une véritable alchimie des temps modernes signée Néolithe.
Année de création : 2016
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Hubert Michaudet, Élodie Grimoin
Description : Urban Canopee rafraîchit la ville en y déployant de gracieuses “ombrelles végétales” anti-canicule. Ces structures légères, nommées Corolles, forment un maillage de poutres courbes accueillant des plantes grimpantes. Installées sur des places, parkings ou trottoirs, elles créent de véritables îlots de fraîcheur urbains : en offrant de l’ombre et de l’évapotranspiration, elles font baisser la température ambiante tout en verdissant l’espace. Le tout sans gros travaux, car les Corolles sont autoportantes et n’impactent pas les réseaux souterrains. L’entreprise, issue d’un labo de Ponts ParisTech, a déjà implanté ses canopées végétales dans plusieurs villes françaises (Toulouse, Paris, Lyon…) et même jusqu’en Californie. Au-delà de lutter contre les îlots de chaleur, ces parasols de verdure participent à la biodiversité (abritant insectes et oiseaux) et à l’embellissement des villes. Urban Canopee démontre qu’avec de la créativité, on peut adapter la ville au climat de demain en alliant botanique et design urbain.
Année de création : 2010
Lieu : Marseille, Provence-Alpes-Côte d’Azur
Fondateur(s) : Jérôme Mouterde, Laetitia Brottier
Description : DualSun a mis au point un panneau solaire deux-en-un capable de fournir à la fois de l’électricité et de l’eau chaude. Son panneau photovoltaïque hybride, conçu en France, intègre au dos un circuit d’échangeur thermique. Ainsi, le soleil génère de l’électricité via la face avant couverte de cellules, tandis que la chaleur résiduelle est récupérée par la face arrière pour chauffer l’eau sanitaire ou l’eau de piscine. Ingénieux ! Ce système refroidit par la même occasion les cellules PV, augmentant leur rendement. Les panneaux DualSun équipent déjà des maisons, immeubles résidentiels, piscines municipales et même des gymnases, maximisant l’exploitation de chaque rayon solaire. L’entreprise, pionnière du solaire hybride, s’exporte dans une dizaines de pays et a reçu de nombreuses distinctions. Avec ces panneaux polyvalents, DualSun participe à rendre les bâtiments énergétiquement autonomes, en combinant efficacement deux énergies propres sur une même surface de toit.
Année de création : 2015
Lieu : Habsheim, Grand Est
Fondateur(s) : Francisco Ruiz
Description : Keey Aerogel produit un super-isolant thermique en s’inspirant du recyclage. La startup est la première en Europe à fabriquer de l’aérogel de silice de manière écologique et abordable. L’aérogel est ce matériau ultraléger surnommé “fumée solide”, aux propriétés d’isolation hors du commun (utilisé par la NASA!). Keey Aerogel a mis au point un procédé chimique permettant de transformer des déchets de construction (comme le verre des bâtiments démolis) en aérogel de silice. Le résultat : des granules ou plaques isolantes offrant une isolation thermique extrême pour une épaisseur minimale. Parfait pour les rénovations où chaque centimètre compte ! Lauréat du French Tech Green20, Keey Aerogel monte en échelle pour fournir l’industrie du bâtiment en isolants “verts” à haute performance. En valorisant des déchets et en réduisant les besoins de chauffage/climatisation, la startup apporte sa pierre (ultra légère) à l’édifice de la construction durable, où chaque mur pourrait bientôt cacher un peu de science-fiction issue du recyclage.
5. Énergies renouvelables et décarbonées
Année de création : 2017
Lieu : Nantes, Pays de la Loire
Fondateur(s) : Matthieu Guesné
Description : Lhyfe produit de l’hydrogène vert en s’appuyant sur les ressources renouvelables locales. Son modèle : installer des unités de production d’hydrogène par électrolyse de l’eau directement à côté de parcs éoliens, solaires ou hydrauliques, pour profiter de leur électricité verte. Lhyfe a inauguré en Vendée le tout premier site au monde d’hydrogène renouvelable en circuit quasi-direct, alimenté par une éolienne voisine. Cet hydrogène propre alimente déjà des bus, chariots élévateurs et industries régionales, remplaçant de l’hydrogène fossile très émetteur. Ambitieuse, la startup vise aussi le large : elle teste une plateforme d’électrolyse en mer, accouplée à une éolienne flottante au large du Croisic, pour un hydrogène produit en pleine mer ! Présente désormais dans plusieurs pays européens, Lhyfe entend démocratiser un hydrogène local, durable et compétitif. Cette molécule verte permettra de décarboner transport lourd, chimie ou acierie, et Lhyfe veut en être le fer de lance, connectant directement le vent dans les pales aux réservoirs à hydrogène des moteurs.
Eolink
Année de création : 2015
Lieu : Brest, Bretagne
Fondateur(s) : Marc Guyot
Description : Eolink bouscule le design des éoliennes flottantes en mer avec une architecture digne d’un cerf-volant. Au lieu de la tour tubulaire classique, la startup a imaginé une éolienne à mât pyramidal composé de quatre bras en étoile. La turbine est ainsi soutenue comme un ballon tenu par quatre ficelles, ce qui allège la structure et répartit mieux les efforts du vent. Résultat : l’éolienne est plus légère, peut être plus puissante (on vise 5 MW puis 12 MW par unité) et reste stable sur son flotteur. Eolink teste actuellement un prototype de 1:2 (un demi de la taille commerciale) au large, et les performances sont prometteuses. Cette conception innovante devrait réduire les coûts et faciliter l’installation des éoliennes flottantes, appelées à proliférer dans les zones de forte profondeur non accessibles aux éoliennes posées. Soutenue par l’Europe et la France, Eolink souhaite faire rayonner cette ingénierie bretonne sur les futurs parcs offshore internationaux, attrapant le vent du large avec élégance et efficience.
Année de création : 2015
Lieu : Meylan, Auvergne-Rhône-Alpes
Fondateur(s) : Mathieu Lefebvre, Guénaël Prince, Nicolas Paget
Description : Waga Energy transforme les décharges en sources de gaz vert. Lorsqu’on stocke des déchets en décharge, ceux-ci émettent du biogaz riche en méthane en se décomposant – un gaz à effet de serre souvent brûlé ou dispersé faute de valorisation. Waga a développé une unité industrielle compacte, la WAGABOX®, qui se branche sur les sites d’enfouissement et purifie le biogaz brut en biométhane pur (qualité gaz naturel). Ce biométhane est ensuite injecté directement dans le réseau de distribution de gaz, où il remplace le gaz fossile. Chaque WAGABOX permet d’alimenter en gaz vert des milliers de foyers, tout en évitant le rejet de méthane dans l’atmosphère. La startup a déjà une quinzaine d’unités en service en France et s’attaque aux marchés nord-américain et européen. Cotée en bourse depuis 2021, Waga Energy allie ingénierie et modèle d’affaire malin (elle finance et exploite les unités en partageant les revenus du gaz) pour accélerer la production de gaz renouvelable. En somme, elle transforme les poubelles du passé en énergie pour l’avenir !
Année de création : 2015
Lieu : Aix-en-Provence, Provence-Alpes-Côte d’Azur
Fondateur(s) : Pierre-Emmanuel Casanova, Vincent Lôme
Description : Hysilabs résout l’une des épines de l’hydrogène : son transport et son stockage sécurisés. La startup a mis au point un liquide vecteur d’hydrogène révolutionnaire. Il s’agit d’une huile silicium capable d’absorber de l’hydrogène puis de le relâcher à la demande. Concrètement, Hysilabs a créé un liquide stable à température ambiante, non explosif, qu’on peut charger en hydrogène (par une réaction chimique) à l’usine, transporter facilement en camion-citerne, puis décharger l’hydrogène sur site pour alimenter une pile à combustible par exemple. Le liquide une fois déshydrogéné peut repartir en recharge. Fini les lourdes bonbonnes sous pression ou l’hydrogène cryogénique complexe : le vecteur d’Hysilabs se manipule comme un carburant classique tout en convoyant de l’hydrogène vert. Lauréate du concours i-Lab et du programme GreenTech, la société affine sa technologie et vise les marchés de l’énergie stationnaire et de la mobilité hydrogène. Si elle réussit, on disposera d’une solution logistique clé pour déployer l’hydrogène à grande échelle en toute sûreté.
Année de création : 2020
Lieu : Grenoble, Auvergne-Rhône-Alpes
Fondateur(s) : Benoît Lemaignan, Christophe Mille, Sylvain Paineau
Description : Verkor ambitionne de construire les gigafactories de batteries qui alimenteront la mobilité électrique européenne. Partie de zéro en 2020, cette startup industrielle française a levé des fonds colossaux pour bâtir à Dunkerque sa première méga-usine de cellules lithium-ion, en partenariat avec Renault notamment. Verkor mise sur des batteries haute performance et bas carbone, en intégrant au maximum l’énergie renouvelable et les bonnes pratiques environnementales dans sa production. Son centre R&D de Grenoble développe les prochaines générations de cellules, optimisées pour les véhicules électriques et le stockage stationnaire. En un temps record, Verkor a su s’imposer comme un acteur clé du plan batteries en Europe, rejoignant le cercle très fermé des fabricants de batteries en construction aux côtés des asiatiques. Avec une capacité visée de 16 GWh par an puis davantage, l’usine Verkor fournira de quoi équiper des centaines de milliers de voitures électriques. Relever le défi technologique et écologique des batteries en Europe, c’est le pari audacieux de Verkor pour accélérer la transition énergétique tout en renforçant la souveraineté industrielle.
Année de création : 2015
Lieu : Rennes, Bretagne
Fondateur(s) : Nicolas Heuzé
Description : Sweetch Energy exploite une source d’énergie renouvelable encore inusitée : la différence de salinité entre l’eau douce et l’eau salée. Lorsque l’eau d’une rivière rencontre l’eau de mer (dans les estuaires), un phénomène d’osmose peut être converti en électricité – on l’appelle l’«énergie bleue». Sweetch a développé des membranes nano-technologiques capables de générer un courant électrique en laissant passer sélectivement les ions du sel. En gros, son système fonctionne comme une pile naturelle alimentée par l’océan et le fleuve. Longtemps resté théorique, ce concept prend vie grâce aux matériaux innovants de Sweetch, qui améliorent radicalement le rendement. La startup bretonne a levé des fonds importants et s’est associée à des acteurs comme EDF pour construire une première unité pilote sur l’estuaire du Rhône. À terme, l’énergie osmotique pourrait fournir une électricité continue et 100% verte, de jour comme de nuit, partout où un fleuve se jette dans la mer. Avec son approche mêlant science des matériaux et force tranquille de la nature, Sweetch Energy illustre à merveille le potentiel des nouvelles énergies renouvelables encore à découvrir.
Année de création : 2020
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Antoine Guyot et Mathilde Grivet
Description : Jimmy apporte une solution inattendue pour décarboner l’industrie : de mini-réacteurs nucléaires dédiés à la production de chaleur. Plutôt que de brûler du gaz ou du charbon pour générer la vapeur nécessaire aux usines, cette startup développe un micro-réacteur modulaire à fission (SMR) d’une puissance thermique d’environ 10-20 MW, suffisamment compact pour tenir dans un conteneur. Installé à proximité d’un site industriel, ce petit réacteur fournirait en continu de la chaleur bas-carbone à bas coût, remplaçant avantageusement les chaudières fossiles. Fondée par de jeunes ingénieurs visionnaires, Jimmy souhaite rendre l’énergie nucléaire accessible à l’échelle locale et industrielle, avec des standards de sûreté maximaux. L’objectif affiché est de déployer dès 2026 un premier réacteur sur un site pilote en Bourgogne. Ce pari audacieux – parfois surnommé “la chaudière nucléaire” – suscite l’intérêt pour atteindre la neutralité carbone des secteurs gourmands en chaleur (chimie, agroalimentaire…). Jimmy incarne l’approche pragmatique et innovante de la Greentech tricolore : allier nouvelles technologies et nucléaire de poche pour résoudre le casse-tête de la chaleur industrielle propre.
Année de création : 2019
Lieu : Casablanca (Maroc) – incubée en France
Fondateur(s) : Mehdi Berrada
Description : Alto Solution a mis au point une parabole solaire futuriste digne de James Bond : un miroir géant concentre les rayons du soleil pour produire de la chaleur à haute température (jusqu’à 350°C !). Cette source de chaleur renouvelable et bon marché vise à remplacer le fioul ou le gaz dans les processus industriels gourmands en énergie thermique. Facile à installer et à piloter, la parabole d’Alto Solution permet aux usines de cuisiner leurs produits ou de chauffer leurs procédés avec le soleil comme seul combustible. Une innovation à la fois simple et high-tech qui apporte une dose de soleil marocain dans la transition énergétique industrielle.
Année de création : 2018
Lieu : Palaiseau (Île-de-France)
Fondateur(s) : Jean-Emmanuel FAURE
Description : Water Horizon a une idée géniale pour récupérer la chaleur perdue des usines : stocker cette chaleur “fatale” dans de l’eau afin de la réutiliser plus tard. Leur solution consiste à capter les calories qui s’échappent (par exemple sous forme d’eaux chaudes industrielles) et à les entreposer dans des réservoirs spécialement conçus, pouvant restituer cette chaleur des heures ou des jours plus tard quand on en a besoin. C’est un peu le thermos géant de l’usine ! En valorisant ainsi l’énergie qui partait auparavant en fumée (ou dans l’eau usée), Water Horizon permet aux sites industriels de réduire fortement leur consommation de fuel ou de gaz. Une innovation aussi simple que puissante pour une industrie plus sobre en carbone.
6. Industrie verte & Économie circulaire
Année de création : 2011
Lieu : Clermont-Ferrand, Auvergne-Rhône-Alpes
Fondateur(s) : Philippe Pouletty
Description : Carbios est le champion du biorecyclage des plastiques par enzymes. Plutôt que de fondre et dégrader le plastique comme dans le recyclage classique, cette biotech a mis au point des enzymes capables de digérer le PET (plastique des bouteilles et textiles) pour le ramener à ses composants de base. Ceux-ci peuvent ensuite être réutilisés pour faire du plastique neuf, de qualité vierge. Concrètement, Carbios a développé une enzyme “gloutonne” qui en 10-16 heures décompose 90% d’une balle de bouteilles en PET, là où le plastique mettrait des siècles dans la nature. Après 10 ans de R&D et plusieurs publications scientifiques majeures (dont une en couverture de Nature), la société a construit son démonstrateur industriel près de Lyon. Des géants comme L’Oréal, Pepsi ou Salomon sont partenaires pour intégrer du PET recyclé enzymatiquement dans leurs produits. Carbios s’attaque maintenant aux fibres textiles en polyester. Son procédé, inspiré du monde vivant, ouvre la voie à un recyclage infini des plastiques les plus courants et à une véritable économie circulaire dans l’emballage et la mode – le tout sans pétrole supplémentaire, juste grâce à de malignes petites enzymes.
Année de création : 2019
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Benoît Illy et Tawfiq Nasr Allah
Description : Fairbrics fabrique du polyester à partir du CO₂ de l’air plutôt qu’avec du pétrole. Cette startup de chimie verte a mis au point un procédé de fabrication de textile synthétique en capturant le dioxyde de carbone émis par des usines. Le CO₂ récupéré est combiné à de l’hydrogène vert et quelques réactions chimiques pour être transformé en monomères, puis en fibres de polyester. C’est une sorte d’Photosynthèse artificielle industrielle : prendre du carbone “déchet” pour en faire de la matière première. Fairbrics vise ainsi l’industrie de la mode, grande consommatrice de polyester, afin de proposer un tissu au bilan carbone neutre, voire négatif, et réduisant la dépendance aux énergies fossiles. Lauréate du French Tech Green20, la société travaille avec des marques de vêtements pour créer les premières collections pilote en tissu issu du CO₂ recyclé. Ce concept futuriste d’“airware” (des vêtements tissés à partir de ce qu’on rejette en fumée) illustre une démarche ludique et innovante pour combattre le changement climatique tout en maintenant notre confort et notre style vestimentaire.
Année de création : 2014
Lieu : Saint-Étienne, Auvergne-Rhône-Alpes
Fondateur(s) : Frédéric Prochazka, Marie-Hélène Gramatikoff, Fabrice Plasson
Description : Lactips a créé un plastique soluble et biodégradable à base… de protéines de lait ! Cette startup chimique a récupéré la caséine (protéine issue du lait) pour en faire des granulés thermoplastiques qui se transforment en films ou en billes solubles dans l’eau. Le matériau, naturel et comestible (quoique sans saveur), se dissout complètement sans résidu polluant. Il sert par exemple à fabriquer des films hydrosolubles pour emballer les pastilles de détergent ou les doses de produits chimiques industriels, évitant aux utilisateurs tout contact direct et disparaissant sans laisser de microplastiques. Lactips développe aussi des films alimentaires compostables pour remplacer certains emballages plastiques jetables. Fruit de plusieurs années de recherche, son bioplastique se veut une alternative aux polymères classiques dans des usages spécifiques où l’on souhaite qu’il s’évanouisse après usage. Déjà primée par l’Agence de la Transition Écologique, Lactips incarne une approche d’éco-innovation maligne, où l’on puise dans la nature (ici le lait) de quoi résoudre un problème créé par nos modes de vie (les déchets plastiques).
Année de création : 2017
Lieu : Grenoble, Auvergne-Rhône-Alpes
Fondateur(s) : Yun Luo, Guy Chichignoud, Daniel Bajolet
Description : Rosi Solar donne une seconde vie aux panneaux solaires en fin de vie en récupérant les métaux précieux qu’ils contiennent. Les panneaux photovoltaïques sont recyclables en partie (verre, aluminium), mais jusqu’ici on laissait filer des matériaux critiques comme le silicium ultra pur ou l’argent présents en petites quantités dans chaque module. Rosi a développé un procédé innovant de recyclage qui extrait le silicium, l’argent et le cuivre des cellules usagées, grâce à des traitements thermochimiques pointus. Ces matières sont récupérées sous forme de lingots ou poudres réutilisables dans l’industrie, évitant du gâchis et des coûts d’extraction minière. Lauréate du programme Horizon Europe, Rosi construit une usine de recyclage de panneaux en Isère et noue des partenariats jusqu’au Japon. À mesure que des millions de panneaux arriveront en fin de vie dans les prochaines décennies, la solution de Rosi permettra de les traiter proprement tout en récupérant assez de silicium et d’argent pour fabriquer de nouveaux panneaux. Un bel exemple d’économie circulaire où le soleil continue de briller même une fois le panneau hors d’usage !
Année de création : 2019
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Marjorie Darcet, Olivier Large
Description : Lixo apporte de l’IA dans le tri des déchets pour booster le recyclage. Elle développe des boîtiers intelligents équipés de caméras et de logiciels de reconnaissance visuelle à placer sur les lignes de tri ou les bennes de collecte. En temps réel, Lixo identifie la nature des déchets qui passent (bouteilles plastique, carton, métal, erreurs de tri…) et produit des données précieuses sur la composition des flux. Cela permet aux opérateurs de mieux piloter leurs centres de tri, d’ajuster le paramétrage des machines, voire de retourner des infos aux collectivités sur la qualité du tri des habitants. Lixo aide aussi à détecter les contaminations (un déchet indésirable dans un lot) avant qu’elles ne gâchent tout un lot de matières recyclables. Sa technologie, déployée dans plusieurs installations en France, est un véritable “œil de lynx” du recyclage, rendant un secteur traditionnel plus efficace grâce au numérique. Objectif à terme : augmenter significativement les taux de recyclage en automatisant l’audit des poubelles, pour tendre vers un monde sans déchet où chaque matière trouve sa nouvelle vie.
Année de création : 2019
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Clément Houllier, Maxime Prieto, Mathieu Bourhis, Thomas Munoz
Description : Auum (acronyme de « Arrêtons l’Usage Unique Maintenant ») propose une alternative innovante aux gobelets jetables en entreprise. Sa machine brevetée, l’auum-S, nettoie, désinfecte et sèche un verre en 10 secondes avec seulement 2 cl d’eau, sans aucun produit chimique, grâce à une technologie de vapeur sèche chauffée à plus de 140°C. Cette solution, certifiée Origine France Garantie, est déjà adoptée par plus de 350 entreprises en Europe, dont 70 % des entreprises du CAC 40. Auum a levé 15 millions d’euros pour accélérer son développement et ambitionne de devenir le standard européen du réemploi en entreprise.
Année de création : 2023
Lieu : Labège, Occitanie
Fondateur : Wilfried Martin
Description : Bincy révolutionne la collecte des huiles alimentaires usagées grâce à une solution combinant cuves intelligentes connectées, plateforme SaaS et logistique optimisée. Les cuves, conçues pour s’intégrer facilement dans les cuisines professionnelles, sont équipées de capteurs IoT permettant une surveillance en temps réel du niveau de remplissage. Cette technologie permet d’automatiser les collectes, réduisant ainsi les coûts opérationnels et l’empreinte carbone. De plus, Bincy offre une traçabilité complète des huiles collectées, assurant leur valorisation en biocarburants. L’entreprise met également l’accent sur la mobilité douce, en utilisant des vélos pour certaines opérations de collecte, et propose une transparence totale sur la rémunération des restaurateurs pour les huiles récupérées.
Année de création : 2012
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Geoffroy Malaterre
Description : Spareka milite pour que l’on répare au lieu de jeter nos appareils en panne, grâce à des tutoriels et pièces détachées accessibles à tous. Cette startup a créé une plateforme web regorgeant de guides de réparation en vidéo, spécialement pensés pour les novices, couvrant une vaste gamme d’appareils : du lave-linge qui fuit à la tondeuse qui toussote. L’internaute diagnostique la panne en ligne, commande la pièce détachée nécessaire parmi un catalogue de plus de 8 millions de références, puis suit le tutoriel pas-à-pas pour remplacer la pièce défectueuse. Spareka a même développé des modules de réalité augmentée et un assistant virtuel pour identifier la cause d’une panne en quelques questions. En démocratisant la réparation, la société entend prolonger la durée de vie des équipements et réduire les déchets électroniques. Elle forme également des réparateurs professionnels et s’implique dans le mouvement du “right to repair”. Avec Spareka, réparer soi-même son électroménager ou son outillage de jardin devient presque un jeu d’enfant – satisfaisant pour le portefeuille et pour la planète, qui évite ainsi la benne à nos objets chéris au premier pépin venu.
Année de création : 2019
Lieu : Bidart, Nouvelle-Aquitaine
Fondateur(s) : Marine Charrier et Édouard Garreau
Description : Poly to Poly accompagne les industriels du plastique vers des polymères plus durables. Cette startup de conseil et négoce est experte en matières plastiques “vertes” : plastiques recyclés, biodégradables, biocomposites, etc. Elle aide les fabricants d’objets ou emballages à trouver la bonne formule de matériau pour réduire leur empreinte. Par exemple, une entreprise voulant remplacer un composant en plastique vierge par du recyclé à 50% va solliciter Poly to Poly pour identifier le bon fournisseur de granulés recyclés de qualité et ajuster son processus. De même, pour passer à un bioplastique compostable, mieux vaut être accompagné pour choisir la résine adaptée et éviter les pièges. Poly to Poly se présente un peu comme un “coach plastique responsable” : il met en relation les producteurs de matériaux polymères durables et les industriels consommateurs, tout en apportant son expertise technique. Son but est de structurer la filière et d’accélérer l’adoption des plastiques circulaires. Lauréée Greentech Verte, l’entreprise prouve qu’innovation rime aussi avec accompagnement et réseau, pour faire évoluer un secteur plastique qui en a bien besoin.
Année de création : 2014
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute, Quentin Le Brouster
Description : Back Market a fait du reconditionné la nouvelle coqueluche de l’électronique. Sa plateforme en ligne, désormais mondiale, remet en circulation smartphones, ordinateurs, tablettes, consoles de jeux et autres gadgets high-tech d’occasion remis à neuf par des professionnels. En proposant ces appareils reconditionnés avec garantie, 30 à 70% moins chers que le neuf, Back Market a réussi à convertir des millions de consommateurs à cette alternative écolo-économique. Fini le réflexe d’acheter neuf systématiquement : l’entreprise a su donner confiance dans le “comme neuf” grâce à un contrôle qualité strict des reconditionneurs et une communication fun et décomplexée. Chaque appareil remis en service, c’est des matières premières économisées et des déchets électroniques évités. De start-up française iconique à licorne valorisée à plus de 5 milliards d’euros, Back Market étend son modèle partout (Europe, USA, Japon) et diversifie son catalogue (électroménager, audio, etc.). Elle a même ouvert des boutiques physiques. En changeant notre rapport à l’objet tech, Back Market contribue joyeusement à une économie circulaire où high-tech rime avec durable et abordable.
Année de création : 2009
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Sébastien Fabre, Sophie Hersan, Fanny Moizant, Alexandre Cognard, Henrique Fernandes et Christian Jorge
Description : Vestiaire Collective a donné ses lettres de noblesse à la seconde main dans la mode de luxe. Lancée il y a plus d’une décennie par des passionnés de mode, la plateforme en ligne permet d’acheter et vendre des vêtements, sacs, montres et accessoires haut de gamme d’occasion. Chaque article est contrôlé par des experts pour garantir son authenticité et son état, offrant ainsi une expérience premium aux acheteurs. Le succès est fulgurant : une communauté mondiale de plusieurs millions de membres échange ses trésors de dressing, permettant à un sac Chanel vintage ou à des sneakers édition limitée de connaître plusieurs vies. Vestiaire Collective a contribué à décomplexer l’achat d’occasion dans l’industrie du luxe et du prêt-à-porter, secteur notoirement polluant. En revendant plutôt que de jeter, en achetant d’occasion plutôt que du neuf, la communauté réduit l’empreinte carbone de la mode et combat le gaspillage textile. Aujourd’hui valorisée plus d’un milliard d’euros, cette licorne de la fashion tech prouve que “pré-loved is the new new” – comprendre : la pièce de vos rêves se trouve peut-être déjà dans le placard de quelqu’un d’autre, prête à entamer une nouvelle histoire avec vous.
7. Solutions numériques & finance verte
Année de création : 2019
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Alexis Normand, Matthieu Vegreville, Arnaud Delubac
Description : Greenly veut faire de chaque entreprise et individu un acteur éclairé du climat grâce au suivi simplifié de l’empreinte carbone. Son application mobile et sa plateforme web automatisent le calcul du bilan carbone en se connectant à vos transactions bancaires : chaque dépense (transports, énergie, achats divers) est convertie en équivalent CO₂ via des facteurs d’émission. Un particulier peut ainsi visualiser l’impact carbone de sa semaine et recevoir des conseils pour l’améliorer. Côté entreprises (PME, startups), Greenly facilite un audit carbone complet sans y passer des mois, puis suggère des plans d’actions et permet de piloter les réductions d’émissions dans le temps. Ludique et pédagogique, l’interface transforme un sujet complexe en indicateurs clairs et comparables (par ex. “votre emprunte carbone équivaut à 120 allers-retours Paris-Londres en train”). Labellisée B Corp, Greenly s’est rapidement imposée comme un outil de référence pour démocratiser la comptabilité carbone, attirant plus de mille entreprises clientes. En bref, c’est un peu le coach climat personnel qui manquait à l’heure de la transition, pour que chacun puisse mesurer et réduire son impact comme on suit ses calories ou son budget.
Année de création : 2020
Lieu : Montpellier, Occitanie
Fondateur(s) : Rachel Delacour, Nicolas Raspal
Description : Sweep développe un logiciel SaaS ultra-complet pour gérer et réduire l’empreinte carbone des grandes entreprises. Pensé pour les multinationales aux activités tentaculaires, la plateforme Sweep centralise toutes les données d’émissions (directes et indirectes) d’une entreprise : des consommations d’énergie aux déplacements des employés, en passant par l’empreinte des achats et de la chaîne logistique mondiale. Via des connecteurs et une interface collaborative, chaque filiale ou département peut renseigner ses données, et Sweep agrège le tout en un bilan carbone global dynamique. Ensuite, l’outil permet de simuler des plans d’actions (changement de fournisseur, modification d’un matériau, etc.) et de suivre l’atteinte des objectifs de réduction CO₂. La plateforme intègre également des solutions pour compenser les émissions résiduelles via des projets certifiés. En à peine deux ans, Sweep a convaincu des grands groupes et levé près de 100 millions de dollars, devenant une figure de proue de la Climate Tech française. Son message : “You can’t manage what you don’t measure” – on ne peut piloter que ce qu’on mesure – et Sweep donne justement aux entreprises le volant et le tableau de bord pour conduire efficacement leur stratégie climat.
Année de création : 2007
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Pierre-François Thaler, Frédéric Trinel
Description : EcoVadis est la plateforme mondiale d’évaluation RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) la plus reconnue, un peu le “Moody’s du développement durable”. Elle aide des milliers d’entreprises à évaluer la performance environnementale, sociale et éthique de leurs fournisseurs et partenaires. Concrètement, EcoVadis utilise des questionnaires, des données et des audits pour noter les entreprises sur des critères variés : émissions de CO₂, gestion des déchets, conditions de travail, éthique des affaires, etc. Chaque entreprise évaluée reçoit une fiche de score sur 100 et des axes d’amélioration. Pour les grands donneurs d’ordres (industries, distribution…), c’est un outil précieux pour piloter une chaîne d’approvisionnement responsable en identifiant les bons élèves et les risques. Pour les PME, c’est l’opportunité de valoriser leurs efforts durables auprès de clients internationaux exigeants. Présente dans plus de 160 pays, la scale-up parisienne est devenue en 2022 une licorne de la Greentech. En standardisant la notation RSE, EcoVadis tire vers le haut les pratiques et fait de la durabilité un avantage compétitif mesurable. Elle prouve qu’une entreprise peut briller aussi par son impact et non plus seulement par ses chiffres financiers.
Année de création : 2017
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Gregory Labrousse
Description : nam.R se spécialise dans les données géolocalisées pour la transition écologique. Cette startup “geoTech” a constitué une base de données unique en son genre décrivant les bâtiments, terrains et infrastructures en France sous l’angle énergétique et environnemental. En croisant des sources multiples (cadastres, imagerie aérienne, données open data, etc.) et via du machine learning, nam.R est capable de fournir, pour chaque bâtiment par exemple, une estimation de son isolation, de son type de chauffage, de son potentiel solaire en toiture, de la végétation alentour, etc. Ces informations sont précieuses pour orienter les politiques de rénovation énergétique, planifier l’installation de panneaux solaires ou mieux cibler des offres d’amélioration de l’habitat. nam.R vend ses données et analyses aux acteurs du BTP, aux énergéticiens, aux collectivités ou encore aux assureurs. Par sa connaissance fine du territoire, elle permet d’accélérer les décisions écologiques en identifiant où agir en priorité. Lauréate French Tech, la société incarne la puissance du Big Data mis au service du climat : des milliards de données pour éclairer simplement les humains dans leurs projets verts.
Année de création : 2016
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Antoine Rostand, Jean-Michel Lasry, Laurent El Ghaoui, Antoine Halff et Alexandre d’Aspremont
Description : Kayrros surveille la Terre depuis l’espace pour traquer les émissions de gaz à effet de serre et autres indicateurs énergétiques. Cette entreprise d’analyse de données s’est fait connaître en combinant images satellites, intelligence artificielle et expertise géoscientifique pour fournir des insights inédits aux marchés de l’énergie et aux acteurs climat. Par exemple, Kayrros détecte et quantifie les fuites de méthane des installations pétrolières/gazières ou des mines de charbon partout sur la planète, quasiment en temps réel, grâce à des satellites d’observation. Elle mesure aussi l’évolution des stocks de pétrole (via les ombres des réservoirs sur les photos satellites), la productivité des champs d’hydrocarbures, la déforestation, les mouvements de terres liés à l’extraction minière, etc. Ces informations autrefois opaques sont rendues visibles et exploitables via ses plateformes. Kayrros collabore avec des gouvernements, des agences comme l’AIE, des financiers et des industriels pour objectiver l’impact environnemental et aider à la décision. En rendant transparent ce qui ne l’était pas – un panache de méthane invisible ou une forêt qui recule – Kayrros se positionne en vigie techno au service de la transition énergétique et de la planète.
Année de création : 2013
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Vincent Sciandra
Description : Metron apporte l’intelligence artificielle dans les usines pour une efficacité énergétique maximale. Sa plateforme logicielle se connecte aux compteurs, capteurs et automates d’un site industriel pour monitorer en continu toutes les consommations d’énergie (électricité, gaz, vapeur, air comprimé…). Grâce à des algorithmes avancés, Metron détecte les gaspillages, anomalies ou dérives de performance et suggère des optimisations. Par exemple, le logiciel peut recommander de moduler telle machine aux heures de pointe, de récupérer la chaleur perdue d’un process pour chauffer un autre, ou de produire de la glace la nuit quand l’électricité est moins chère. L’interface permet aux équipes énergie des usines de piloter leurs opérations comme un tableau de bord de voiture, avec indicateurs en temps réel et alertes. Metron a déjà conquis plus d’une centaine de clients grands comptes (agroalimentaire, chimie, métallurgie…) dans le monde, et a été distinguée par Bloomberg comme pionnier de l’AI climatique. En réduisant les factures énergétiques jusqu’à 15% sans investissement lourd – juste en optimisant ce qui existe – Metron offre aux industriels une solution rentable pour le climat, où chaque kilowattheure économisé est un gain pour la planète et la compétitivité.
Année de création : 2020
Lieu : Paris, Île-de-France
Fondateur(s) : Maud Caillaux, Andréa Ganovelli, Fabien Huet
Description : Green-Got est une néobanque française engagée dans la transition écologique. Elle propose des comptes courants et des produits d’épargne (notamment une assurance-vie) dont les fonds sont exclusivement investis dans des projets durables, tels que les énergies renouvelables, la préservation des forêts et la dépollution des océans. Chaque paiement effectué avec la carte Green-Got contribue à financer des initiatives environnementales concrètes. Depuis son lancement officiel en juin 2022, l’entreprise a levé plus de 5 millions d’euros pour soutenir son développement en Europe, notamment en Belgique. En février 2025, Green-Got a lancé une carte premium offrant des avantages supplémentaires, dont des partenariats avec des acteurs de la mobilité durable comme SNCF Connect.
Greentech françaises : vous en connaissez d'autres ?
Ces 50 pépites de la Greentech française illustrent parfaitement la vitalité, l’ingéniosité et le dynamisme écologique qui animent aujourd’hui l’entrepreneuriat hexagonal. De l’énergie propre à la mobilité durable, en passant par l’économie circulaire, l’agriculture innovante ou encore les solutions numériques intelligentes, chaque entreprise apporte sa pierre à l’édifice d’un monde plus durable.
En parcourant ce panorama, on réalise à quel point l’innovation peut aller de pair avec la préservation de notre planète. Grâce à des fondateurs audacieux et visionnaires, des technologies de pointe côtoient désormais des solutions concrètes et applicables directement dans notre quotidien ou au sein des entreprises.
Ces initiatives ne sont pas seulement porteuses de promesses, elles incarnent une réalité déjà bien ancrée, celle d’une économie verte créatrice d’emplois, de valeur, et d’espoir. Soutenir, valoriser et encourager ces startups et PME innovantes, c’est contribuer activement à construire le monde de demain : plus durable, responsable, mais aussi enthousiasmant et inspirant !
Vous connaissez d’autres entreprises innovantes qui auraient leur place dans notre sélection ? N’hésitez pas à nous les partager en nous contactant sur nos réseaux ! Parce que changer le monde, finalement, c’est une histoire collective. Et elle ne fait que commencer. 🌍✨