Il y a des odeurs qui ne trompent pas : le café fraîchement moulu, les tomates gorgées de soleil, le fromage qui embaume, le vin chaud… Et sous les parasols, cabanes et chalets des marchés de France, il y a aussi une autre réalité : celle des déchets. Épluchures, cagettes, cartons, fleurs fanées, barquettes, sachets… À la fin de la journée, tout s’entasse sur le bitume.
Chez Hector le Collector, on voit pourtant les marchés comme des mini laboratoires de l’économie circulaire : vivants, locaux, incarnés. Là où producteurs, artisans et habitants se retrouvent, il y a de la matière à valoriser. Beaucoup. Et si nos marchés devenaient enfin des vitrines de la gestion durable ? 🎅🏻
Marchés de plein vent, un vrai potentiel de valorisation
En France, plus de 3 000 marchés de plein vent animent chaque semaine nos villes et villages. Derrière cette ambiance conviviale se cache un flux de déchets colossal : fruits et légumes invendus, cartons d’emballage, cagettes brisées, restes alimentaires, huiles usagées pour les stands de restauration…
Selon l’ADEME, un grand marché peut générer jusqu’à 1,5 tonne de déchets en une matinée, dont la moitié est valorisable. Et dans les marchés de centre-ville – Paris, Montpellier, Toulouse – le manque de place rend le tri encore plus complexe : les camions ne peuvent pas passer, les commerçants plient vite, et la propreté du site doit être immédiate.
Résultat : beaucoup de déchets finissent encore dans les bennes “tout-venant”. Une aberration quand on sait que plus de 70 % des flux d’un marché peuvent être revalorisés (biodéchets, cagettes, cartons, huiles, plastiques recyclables).
Là où certains voient un casse-tête logistique, Hector le collector voit surtout une belle opportunité de terrain : rapprocher les acteurs, simplifier le tri, et montrer qu’un marché propre et bien organisé, c’est aussi un marché attractif 🦝
Marchés nocturnes : la gestion express des déchets
Quand vient l’été, les marchés nocturnes fleurissent partout en France. Ambiance guirlandes, food-trucks, artisanat local et verres réutilisables. Mais côté propreté, la donne change : peu de temps pour trier, démonter, nettoyer.
Sur ces événements, Hector mise sur la collecte instantanée :
mini-bacs compartimentés pour les biodéchets et emballages,
signalétique ludique pour les visiteurs,
et passage des équipes dès la fermeture des stands.
Les marchés nocturnes illustrent parfaitement la philosophie d’Hector : rendre la transition écologique visible, concrète et joyeuse. Même quand la fête bat son plein.
Marchés éphémères : Noël, festivals, et autres rendez-vous à ciel ouvert
Marchés de Noël, marchés d’été, foires gourmandes ou festivals artisanaux… Ces marchés éphémères se multiplient tout au long de l’année. Ils animent les centres-villes, attirent un large public et, souvent, laissent derrière eux un défi bien connu : la gestion express des déchets.
Qu’ils se déroulent à la lumière des guirlandes de décembre ou sous le soleil d’un week-end de juillet, ces événements reposent sur le même principe qu’un marché de plein vent : des commerçants non sédentaires installés à l’extérieur, sur le domaine public.
Le marché de Noël de Toulouse, celui de Montpellier ou encore les marchés gourmands estivaux de Paris partagent tous une même contrainte : installer, vendre, démonter et nettoyer en quelques heures, tout en respectant la réglementation sur le tri.
Au cœur de nos villes, on aime ces rendez-vous à ciel ouvert. Parce qu’ils sont festifs, parce qu’ils font vivre les villes, et parce qu’ils prouvent qu’on peut conjuguer ambiance chaleureuse et gestion durable.
Nos collectes électriques, rapides et silencieuses permettent de valoriser jusqu’à 80 % des déchets produits sur ces marchés saisonniers : biodéchets, cagettes, verres consignés, huiles alimentaires usagées…
En clair : qu’il s’agisse d’un marché de Noël scintillant ou d’un marché nocturne en bord de plage, chaque événement est une occasion supplémentaire de faire rimer fête et propreté — convivialité et circularité.
Organiser le tri sur un marché : bon sens et méthode ♻️
Tri ou chaos : tout se joue sur la préparation.
Organiser la gestion des déchets sur un marché ne demande pas de révolution, juste du bon sens et quelques outils.
1. Identifier les bons flux
Biodéchets : épluchures, fruits, légumes, fleurs, marc de café.
Cartons et cagettes : souvent très volumineux, mais faciles à valoriser.
Plastiques recyclables : films d’emballage, bouteilles.
Huiles alimentaires usagées : pour les stands de friture.
Verre : bouteilles, bocaux.
2. Mettre à disposition les bons équipements
Des bacs clairement identifiés, idéalement regroupés par zone, évitent les erreurs.
Sur les marchés denses comme celui des Carmes à Toulouse ou des Arceaux à Montpellier, Hector déploie de petits bacs roulants électriques pour collecter au fil de la matinée.
3. Sensibiliser les exposants
Avant le marché, un mémo simple et visuel rappelle les consignes : ce qui va dans le bac marron, ce qui reste recyclable, et les horaires de passage.
Sur le terrain, un collecteur Hector passe saluer, expliquer, corriger si besoin. Le tri devient une habitude.
4. Et place à la valorisation !
Les biodéchets partent vers des plateformes locales de valorisation : compostage ou méthanisation. Les cagettes et cartons rejoignent la filière bois ou papier. Rien ne se perd.
🫶 Hector le Colletor assure une collecte 100 % électrique, silencieuse et adaptée aux hypercentres. Une logistique de précision qui s’intègre sans déranger le marché.
Valoriser, c’est aussi raconter : chiffres, retours, impact local
La valorisation ne s’arrête pas à la collecte : elle se mesure, se raconte, se partage.
Chaque tournée Hector est accompagnée d’un reporting précis : kilos de biodéchets, taux de tri, équivalent CO₂ évité, énergie produite.
Exemple :
Sur un marché de 50 commerçants, la collecte de biodéchets sur un mois peut générer jusqu’à 1 000 kWh d’énergie verte, soit la consommation électrique d’un foyer pendant 3 mois.
Ces chiffres parlent aux mairies, aux commerçants, mais aussi aux citoyens.
Ils nourrissent les bilans RSE, les rapports d’impact et les plans climat territoriaux.
Et surtout, ils redonnent du sens au geste du tri : un panier de fruits invendus devient énergie ; une cagette usée devient matière première ; un marché propre devient un symbole de fierté locale.
Les marchés, un levier de transition au cœur des villes
Qu’ils soient de quartier, bio, forains ou de Noël, les marchés font battre le cœur de nos villes. On y échange, on y rit, on s’y retrouve autour des produits du coin… et parfois, on oublie tout ce qu’ils peuvent raconter en matière d’écologie.
Car un marché, c’est aussi une formidable occasion de montrer qu’on peut mieux consommer sans rien perdre de la convivialité. En triant, en valorisant, en repensant simplement nos gestes du quotidien, on transforme les déchets d’hier en ressources de demain.
Chez Hector le Collector, c’est ce qu’on aime faire : accompagner les communes et les exposants pour que chaque marché — du plus petit au plus festif — devienne un lieu de vie propre, joyeux et circulaire.
Alors la prochaine fois que vous croiserez un bac Hector entre deux stands de miel et de tomates, souvenez-vous :
💡 Derrière chaque cagette triée, il y a un peu d’énergie, beaucoup de bon sens… et tout l’esprit du marché.