Restaurateurs : comment s’adapter à la canicule ?

La canicule, un défi de taille pour la restauration

L’été 2025 s’annonce caniculaire en France. Dès la fin juin, une grande partie du pays était déjà placée en vigilance canicule, avec des températures approchant les 40 °C par endroits. Pour les professionnels de la restauration, ces vagues de chaleur extrême posent de nombreux défis : comment garder les clients au frais et satisfaits malgré la fournaise ? Comment protéger le bien-être des équipes en cuisine, déjà exposées à de hautes températures ? Comment gérer les déchets alimentaires qui fermentent plus vite, tout en restant écoresponsable ? Autant de questions concrètes auxquelles les restaurateurs doivent répondre pour traverser l’été sereinement.

Face à ces interrogations remontées régulièrement à nos équipes, l’objectif de cet article est clair : fournir aux restaurateurs des conseils pratiques pour s’adapter à la canicule. De la gestion des équipes en cuisine au confort des clients en salle, en passant par l’hygiène des déchets et le maintien des pratiques éco-responsables, nous allons voir comment transformer cette contrainte climatique en opportunité durable pour votre établissement.

Sommaire

1/ Adapter l’accueil des clients en période de canicule

Lorsque le thermomètre s’emballe, l’enjeu numéro un est de maintenir une expérience agréable pour vos clients. Un établissement où l’on peut se réfugier au frais sera d’autant plus prisé en cas de canicule. Voici comment adapter votre accueil et vos services :

Des terrasses fraîches et ombragées

En été, la terrasse est le premier espace impacté par la chaleur. Pour éviter qu’elle ne se transforme en étuve, il est essentiel de créer des zones d’ombre et de fraîcheur : installez des parasols larges, des voiles d’ombrage ou des tonnelles végétalisées afin de protéger vos tables du soleil direct. Si possible, équipez votre terrasse de brasseurs d’air ou de ventilateurs extérieurs. Certains restaurants investissent même dans des brumisateurs (diffuseurs de fine brume d’eau) pour rafraîchir l’atmosphère de plusieurs degrés. Ces installations, bien que nécessitant un petit investissement, peuvent grandement améliorer le confort des clients attablés en plein air. Pensez également à placer quelques plantes vertes autour de la terrasse : en plus de l’aspect décoratif, la végétation apporte de la fraîcheur et de l’ombre naturelle.

À l’intérieur, assurez-vous que votre salle soit raisonnablement climatisée (25° étant une température optimale) ou suffisamment ventilée. Un panneau « Salle climatisée – Bienvenue au frais ! » à l’entrée pourra attirer une clientèle en quête de fraîcheur. Veillez toutefois à ce que la climatisation ne soit pas trop forte par rapport à l’extérieur, pour éviter un choc thermique désagréable. L’objectif est que chacun puisse se détendre sans souffrir de la chaleur étouffante. Un espace de restauration frais et accueillant en pleine canicule donnera envie aux passants de s’arrêter chez vous plutôt que chez le concurrent dont la terrasse reste en plein soleil.

Boissons glacées et carte estivale

Face aux fortes chaleurs, les consommateurs adaptent naturellement leurs envies : ils cherchent du frais, du léger, du désaltérant. Il est donc stratégique de faire évoluer votre offre en ce sens. D’abord, multipliez les boissons fraîches : eaux aromatisées maison, thés glacés, citronnades, smoothies aux fruits de saison, sans oublier les grands classiques comme le rosé bien frais ou la bière artisanale servie dans un verre givré. Misez sur la créativité : par exemple, proposez un cocktail sans alcool spécial été, ou une sélection de mocktails vitaminés. N’hésitez pas à offrir d’emblée une carafe d’eau bien fraîche à chaque table – ce petit geste sera apprécié et contribuera à prévenir la déshydratation de vos clients.

Côté carte estivale, privilégiez des plats frais qui demandent peu de cuisson : salades composées gourmandes, gaspacho et soupes froides, ceviche ou tartares de poisson, légumes marinés, carpaccios, bowls estivaux… Ces recettes légères et de saison ont plusieurs atouts. D’une part, elles ouvrent l’appétit des clients même quand il fait très chaud (personne n’a envie d’un cassoulet par 35 °C !). D’autre part, elles sollicitent moins vos équipements de cuisine (fours, plaques) et génèrent moins de chaleur en coulisse – un bénéfice non négligeable pour votre brigade. Pensez aussi aux desserts glacés et fruités : sorbets artisanaux, salades de fruits frais, yaourts glacés, granités maison. Ils termineront le repas sur une note rafraîchissante tout en douceur.

Enfin, montrez à vos clients que vous comprenez leurs besoins en période de canicule en ayant quelques attentions particulières, de véritables « gestes fraîcheur ». Par exemple, un petit granité ou un thé glacé offert en milieu d’après-midi aux habitués, des éventails mis à disposition, ou même un brumisateur individuel en cadeau sur les tables en terrasse. Ces touches d’égard renforcent le capital sympathie de votre établissement.

En résumé, plus votre offre sera adaptée aux températures élevées, plus vous donnerez envie à la clientèle de venir (et de revenir) malgré la chaleur.

2/ Assurer le bien-être de l’équipe en cuisine

Derrière les fourneaux, la canicule est encore plus éprouvante. Vos équipes en cuisine travaillent déjà dans la chaleur des plaques, des fours et des friteuses ; quand l’air ambiant dépasse les 30 °C, les conditions deviennent très difficiles et peuvent mettre en danger la santé du personnel. En tant que gérant, il est de votre responsabilité (et de votre obligation légale) de protéger vos salariés des coups de chaleur, de la déshydratation et de l’épuisement.

Voici comment prendre soin de votre brigade pendant les épisodes caniculaires :

Ventilation et équipements de cuisine

Vérifiez en amont que la ventilation de la cuisine est optimale. Nettoyez ou changez les filtres des hottes aspirantes pour qu’elles tirent le mieux possible l’air chaud et les vapeurs. Si votre cuisine n’est pas équipée de climatisation (ce qui est le cas de nombreuses cuisines professionnelles), vous pouvez installer des ventilateurs sur pied pour faire circuler l’air. Placez-les de façon à ne pas souffler directement sur les postes de travail (cela pourrait gêner ou propager des microbes), mais pour extraire l’air chaud vers l’extérieur. La nuit ou tôt le matin, profitez des heures fraîches pour aérer en grand et évacuer la chaleur accumulée.

Par ailleurs, adaptez l’utilisation de vos équipements durant les pics de chaleur. Lorsque c’est possible, évitez de faire fonctionner tous les appareils simultanément. Par exemple, profitez du matin (quand la température est encore clémente) pour lancer les cuissons au four ou les préparations chaudes nécessitant de longues durées.

En journée, réduisez l’usage des équipements les plus calorifères. Concevoir une carte spéciale canicule – comme évoqué plus haut – contribue justement à limiter les cuissons intensives pendant le service du midi. Moins d’appareils allumés, c’est un peu de température en moins dans la cuisine, et une équipe qui souffle mieux. Pensez aussi à éteindre les appareils non essentiels temporairement : si le four n’est utilisé qu’occasionnellement, coupez-le entre deux fournées.

👉 Chaque degré compte pour soulager votre personnel !

Tenues légères, hydratation et pauses régulières

Travailler 8 heures debout en cuisine par 40 °C exige une vigilance particulière sur l’hygiène de vie au travail. Hydratation avant tout : assurez-vous que chaque membre de l’équipe ait accès en permanence à de l’eau fraîche. Mettez à disposition des bouteilles d’eau ou une fontaine réfrigérée à proximité de la cuisine. Encouragez vos cuisiniers et plongeurs à boire de petites quantités d’eau très régulièrement, avant même d’avoir soif. Vous pouvez instaurer un rappel bienvenu, par exemple un verre d’eau obligatoire toutes les 15 minutes lors des fortes chaleurs. Pourquoi ne pas également prévoir des boissons enrichies en électrolytes (type boissons pour sportifs, sans abus de sucre) pour compenser la perte de sels minéraux due à la transpiration intense ?

Allégez également les tenues de travail. Si votre brigade porte habituellement une veste de cuisine épaisse, envisagez des versions plus légères en coton respirant. Autorisez des tee-shirts techniques respirants sous la veste ou en remplacement lorsque c’est possible, ainsi que des bandanas ou casquettes en coton pour éponger la sueur. Le code vestimentaire doit bien sûr rester professionnel et hygiénique, mais un peu de flexibilité sur la matière et la coupe des vêtements peut grandement améliorer le confort thermique. Par ailleurs, prévoyez des serviettes propres ou lingettes fraîches pour que chacun puisse s’éponger le visage et la nuque régulièrement.

N’oubliez pas d’aménager des pauses plus fréquentes qu’en temps normal. Même si le coup de feu du service ne facilite pas les interruptions, essayez d’organiser un roulement pour que chaque employé puisse s’absenter quelques minutes à intervalles réguliers. L’idéal est de pouvoir offrir une pause fraîcheur dans un coin climatisé ou à l’ombre, avec possibilité de se reposer et de se réhydrater. Ces micro-pauses préviennent les malaises et augmentent la sécurité. Si votre établissement le permet, vous pouvez également ajuster les horaires de votre équipe en été : par exemple, commencer les préparations plus tôt le matin quand il fait frais, et réduire la présence en cuisine pendant les heures les plus chaudes de l’après-midi.

Le code du travail encourage d’ailleurs fortement ce type d’aménagement en cas de canicule (horaires décalés, repos supplémentaires, etc.). En anticipant ainsi, vous montrez à vos employés que leur santé passe avant tout – un gage de motivation et de fidélité de leur part.

3/ Gérer les déchets en forte chaleur sans risques

On y pense moins spontanément, mais la gestion des déchets devient un vrai casse-tête sous de hautes températures. Restes alimentaires, épluchures, emballages souillés… en temps normal, ces déchets dégagent déjà des odeurs et nécessitent une organisation rigoureuse. Alors en plein cagnard, le phénomène s’accélère : les biodéchets fermentent à vitesse grand V, les odeurs s’amplifient, et les risques sanitaires augmentent. De plus, les huiles de friture usagées peuvent tourner au rancid et attirer nuisibles ou bactéries si l’on n’y prend pas garde. Voici les précautions à adopter pour éviter que vos poubelles ne se transforment en bombe écologique et olfactive :

Biodéchets : attention à la fermentation accélérée

Les déchets alimentaires (épluchures, restes de repas, sauces, marc de café, etc.) commencent à se décomposer en quelques heures seulement lorsqu’il fait très chaud. Ce processus de fermentation produit des gaz et des jus malodorants, et peut attirer en un rien de temps mouches, guêpes et rongeurs – sans parler des risques de prolifération de bactéries pathogènes. Il est donc crucial de gérer vos biodéchets de manière réactive et hygiénique pendant la canicule.

Premier réflexe : sortir les poubelles de cuisine plus souvent qu’à l’accoutumée. Ne laissez pas un bac de déchets organiques se remplir et croupir toute la journée dans un coin de la cuisine. Dès qu’un contenant est presque plein, évacuez-le dans la benne extérieure ou la zone de stockage dédiée. Par temps très chaud, il peut être nécessaire d’augmenter la fréquence d’évacuation à deux fois par jour au lieu d’une. Fermez bien les sacs et les bacs pour limiter la diffusion des odeurs et empêcher les insectes d’y accéder. Si possible, stockez vos bacs à déchets dans un local ventilé et ombragé à l’extérieur, plutôt qu’en plein soleil. Certains restaurants astucieux placent même temporairement les déchets organiques dans des seaux hermétiques au réfrigérateur ou congélateur, le temps du service, afin de stopper la décomposition – c’est contraignant mais redoutablement efficace pour éviter les odeurs en cuisine.

Deuxième réflexe : maintenez une propreté impeccable des conteneurs. En été plus que jamais, l’intérieur des bacs doit être nettoyé et désinfecté très régulièrement. Des déchets collés aux parois et un jus au fond du bac deviennent un bouillon de culture nauséabond avec la chaleur. Rincez les seaux après chaque collecte, utilisez des désodorisants naturels (bicarbonate, vinaigre) au fond des bacs, et pensez à les laisser ouverts et sécher au soleil quelques heures après nettoyage pour éliminer l’humidité. Une gestion rigoureuse des biodéchets en été prévient non seulement les mauvaises odeurs et les nuisibles, mais aussi les possibles intoxications : on évite par exemple qu’une poubelle débordante dans la cuisine contamine des zones de préparation par éclaboussures ou mains sales.

Enfin, n’oubliez pas que depuis le 1er janvier 2024, trier et faire collecter ses biodéchets est une obligation légale pour tous les professionnels produisant des déchets organiques. En période de canicule, respecter cette réglementation anti-gaspillage est d’autant plus important : cela permet de traiter rapidement ces déchets « à risque » via des filières adaptées (compostage, méthanisation) plutôt que de les laisser stagner. Nous verrons plus loin qu’un prestataire spécialisé peut grandement vous aider sur ce point.

Huiles de friture usagées : les précautions à prendre

Autre déchet sensible : les huiles alimentaires usagées. Un restaurant qui tourne à plein régime en été, notamment avec des fritures (frites, beignets, poissons…), va vite accumuler des litres d’huile de cuisson usagée. Or, en cas de canicule, ces huiles présentent deux problèmes principaux. D’une part, elles dégagent une odeur rance encore plus forte à haute température, ce qui peut incommoder votre personnel et vos clients (une odeur d’huile de friture qui fermente n’a rien d’engageant pour l’appétit !). D’autre part, stockées dans de mauvaises conditions, les huiles chaudes peuvent présenter un risque (éclaboussures, brûlures, voire départ de feu au contact d’une source de flamme si le récipient n’est pas adapté).

Assurez-vous donc de manipuler et stocker vos huiles usagées avec une grande prudence. Laissez-les refroidir dans la friteuse en fin de service, puis filtrez-les si besoin pour enlever les résidus alimentaires, et transférez-les dans un fût ou bidon métallique prévu à cet effet. Utilisez toujours des contenants hermétiques et résistants à la chaleur pour entreposer l’huile, jamais de bidon plastique ordinaire qui pourrait se déformer ou fuir. Placez le fût d’huile usagée dans un endroit abrité de la chaleur – idéalement un local ventilé, ou à minima à l’ombre – afin d’éviter qu’il ne devienne une cuve tiède à ciel ouvert. Étiquetez-le clairement pour ne pas le confondre avec d’autres produits, et tenez-le éloigné des sources de flamme ou d’étincelle.

Du point de vue réglementaire, il est interdit de se débarrasser des huiles usagées en les versant à l’égout ou dans la nature. Vous devez les faire collecter par un organisme agréé qui se chargera de les recycler (par exemple en biocarburant). En été, il peut être judicieux d’augmenter la fréquence de collecte si vous produisez beaucoup d’huile, plutôt que de laisser s’accumuler 80 L d’huile pendant trois mois. Là encore, un service spécialisé pourra vous fournir un bidon adéquat et passer récupérer l’huile avant que cela ne pose problème. La bonne nouvelle, c’est que ces résidus valent désormais de l’or : la valorisation des huiles de friture est un secteur en plein essor, et certaines entreprises (dont Hector) rachètent vos huiles à un tarif convenu. Autant transformer ce déchet en revenu, tout en faisant un geste pour la planète !

4/ Faire appel à un prestataire agréé

Gérer soi-même les déchets en pleine canicule peut vite tourner au casse-tête logistique et sanitaire. C’est pourquoi de plus en plus de restaurateurs font appel à des spécialistes de la collecte de biodéchets et d’huiles alimentaires. Des entreprises comme Hector le Collector proposent des solutions clés en main pour vous débarrasser efficacement de vos déchets organiques, même en plein mois d’août. Quels sont les avantages concrets de passer par un prestataire externe pour la collecte de vos déchets estivaux ?

Des bacs adaptés et une collecte simplifiée

Un service spécialisé comme Hector met à votre disposition du matériel professionnel pour trier et stocker vos biodéchets dans les meilleures conditions. Fini les seaux débordants et mal fermés : on vous livre des bacs adaptés aux cuisines professionnelles, d’une contenance suffisante mais relativement compacts (chez Hector, des bacs de 35 L étanches). Ces conteneurs sont pensés pour résister aux nuisibles et contenir les odeurs, même par forte chaleur.

De plus, ils sont échangés à chaque passage du collecteur : à chaque tournée, on vous remet un bac propre en remplacement du plein. Autrement dit, même en cas de canicule, vos déchets alimentaires ne traînent plus sur place plus que nécessaire, et vous repartez toujours avec un récipient nettoyé et désinfecté. C’est un gain de temps énorme pour vos équipes, qui n’ont plus à récurer les poubelles malodorantes sous 35 °C !

Concrètement, la collecte de biodéchets avec un prestataire se déroule sur un rythme régulier (par exemple 2 fois par semaine, ajustable en été selon vos volumes). Le collecteur passe, vide vos bacs pleins et les remplace immédiatement par des bacs vides et propres. Vous n’avez pas besoin de vous soucier du transport ni du traitement final : tout est pris en charge. Fini également l’angoisse du bac qui déborde un jour férié caniculaire, ou de la benne municipale annulée : les prestataires privés s’engagent sur un service fiable, même durant les périodes difficiles.

Avec Hector le Collector, par exemple, les tournées de ramassage sont assurées du lundi au samedi matin, y compris les jours fériés – qu’il vente ou qu’il fasse 40 °C. Cette fiabilité est précieuse pour traverser l’été sans encombre côté déchets.

Valorisation des déchets, sécurité et sérénité pour vos équipes

Au-delà de la simple collecte, faire appel à un spécialiste apporte d’autres bénéfices non négligeables en période de canicule. D’abord, c’est l’assurance que vos déchets seront valorisés de façon écologique. Tous les biodéchets recueillis par Hector partent par exemple en méthanisation afin de produire du biogaz, une énergie verte. Vos épluchures de légumes et restes d’assiette se transforment ainsi en électricité ou en carburant renouvelable, contribuant à la transition énergétique plutôt que d’enfouir ou brûler inutilement ces déchets. Pour vous, restaurateur engagé, c’est un argument de plus à communiquer fièrement auprès de votre clientèle sensible à l’environnement. De même, les huiles alimentaires usagées collectées peuvent être raffinées en biodiesel ou servir à fabriquer du savon ou des bougies. En choisissant de collecter vos huiles usagées via un prestataire agréé, non seulement vous respectez la loi, mais vous inscrivez votre restaurant dans une économie circulaire vertueuse. Et cerise sur le gâteau, ces huiles valorisées peuvent vous rapporter un peu d’argent si elles sont rachetées – un petit bonus financier toujours appréciable en été.

Ensuite, déléguer la gestion des déchets permet d’améliorer la sécurité et le confort de vos équipes. Vos employés n’ont plus à manipuler d’énormes poubelles puantes sous le soleil ni à stocker des huiles glissantes dans un coin de cour. Moins de manipulations de charges lourdes et malodorantes, cela signifie moins de risques d’accident (le sac qui se déchire, la coulure sur le sol glissant, le mal de dos en soulevant le bac…) et moins de pénibilité. En période de canicule, épargner ces tâches ingrates à votre personnel est un vrai soulagement. Ils peuvent se concentrer sur leur cœur de métier – cuisiner et servir les clients – dans de meilleures conditions. Externaliser les déchets, c’est en quelque sorte alléger la charge mentale et physique de votre équipe pendant l’été.

Enfin, passer par un prestataire comme Hector vous assure de rester conforme aux réglementations environnementales sans tracas. La traçabilité des déchets est garantie (certificats de collecte à l’appui), vous êtes en règle vis-à-vis de la loi AGEC pour le tri des biodéchets et vis-à-vis des obligations de recyclage des huiles. En cas d’inspection sanitaire ou de contrôle, vous pourrez présenter votre partenariat avec le collecteur comme gage de bonne gestion. C’est donc de la sérénité en plus pour vous, gérant de restaurant, pendant une saison estivale déjà bien stressante par ailleurs.

En résumé, faire appel à un prestataire dédié durant la canicule, c’est un investissement malin pour traverser l’été sans subir les contraintes des déchets. Vos poubelles ne débordent plus, votre cuisine reste plus propre, vos employés soufflent un peu, et vos déchets repartent pour une seconde vie utile. Un allié comme Hector le Collector peut vraiment faire la différence dans votre organisation estivale – n’hésitez pas à découvrir ses services de collecte de biodéchets et d’huiles usagées (et bien d’autres conseils pratiques sur son blog) pour vous accompagner tout l’été !

5/ Cohérence écologique et attentes des clients

D’abord, misez sur la communication transparente de vos actions. Si vous avez mis en place le tri des déchets avec un prestataire, faites-le savoir ! Par exemple, affichez un petit encart sur votre menu ou un autocollant près de la caisse indiquant « Ici, les biodéchets sont compostés en énergie verte » ou « Nos huiles de friture sont recyclées en biocarburant ». Ce type de message valorise votre engagement sans être intrusif, et beaucoup de clients y seront sensibles. De même, si vous réduisez le plastique à usage unique (pailles, gobelets) ou si vous proposez des doggy bags recyclables pour éviter le gaspillage, mettez ces initiatives en avant. La cohérence écologique se joue dans chaque détail : un restaurant qui propose des produits frais locaux mais utilise des tonnes de plastique en cuisine envoie un message contradictoire. Assurez-vous donc d’aligner vos pratiques avec le discours que vous tenez.

Ensuite, l’été est propice à renforcer les circuits courts et l’offre locale, ce qui va de pair avec l’écologie. Profitez des beaux jours pour vous approvisionner auprès des maraîchers, fromagers, brasseurs de votre région et afficher fièrement l’origine locale de vos produits de saison. Non seulement c’est écoresponsable (réduction des transports, soutien aux producteurs locaux), mais en plus vos clients y voient un gage de qualité et de fraîcheur. Pourquoi ne pas organiser, par exemple, une soirée à thème « 100% producteurs locaux » chaque semaine de l’été, ou un menu spécial mettant à l’honneur tel fruit ou légume de saison provenant d’une ferme à proximité ? Ce storytelling plaît beaucoup, surtout à une clientèle touristique en quête d’authenticité pendant les vacances.

Par ailleurs, impliquez vos clients dans votre démarche. Vous pouvez installer sur la terrasse un point de tri visible pour les déchets recyclables (verre, plastiques) qu’ils pourraient avoir à jeter, accompagné d’une petite note « Ici on trie pour la planète ». Ce simple geste leur montre que vous faites attention jusqu’au bout. Certaines restaurations rapides proposent aussi des incitations pour un comportement écolo du client (par exemple, une réduction si le client apporte son propre contenant ou sa gourde pour éviter un gobelet jetable). En restauration traditionnelle, cela peut être plus subtil, mais l’idée est de créer un lien de confiance avec le consommateur autour de valeurs partagées. N’hésitez pas à discuter avec eux de vos initiatives vertes, à raconter l’histoire du petit producteur de légumes bio qui vous fournit, ou comment vos marc de café partent en compost chez un agriculteur du coin. Ces échanges humanisent votre engagement et renforcent la sympathie des clients envers votre établissement.

Enfin, souvenez-vous que la cohérence écologique doit être sincère et s’inscrire dans la durée. La canicule 2025 est peut-être l’élément déclencheur pour revoir certaines pratiques, mais les bénéfices se feront sentir au-delà de l’été. Un restaurant écoresponsable et transparent dans ses actions aura plus de facilité à fidéliser une clientèle aujourd’hui très consciente des enjeux climatiques. En adaptant dès maintenant votre fonctionnement (tri des déchets, réduction du gaspillage, local et saisonnier, économies d’énergie…), vous prenez non seulement soin de la planète, mais vous répondez aussi aux attentes d’une majorité de convives qui souhaitent donner du sens à leurs choix de consommation – y compris au restaurant.

En conclusion, s’adapter à la canicule lorsqu’on est restaurateur demande une bonne dose d’anticipation et d’organisation, mais les bénéfices en valent la peine. En prenant soin de vos clients (terrasse ombragée, boissons glacées, offre culinaire sur mesure), en protégeant vos équipes (ventilation, pauses, aménagements horaires) et en gérant intelligemment vos déchets (tri rigoureux, collecte externalisée si possible), vous transformez une contrainte climatique en moteur d’amélioration pour votre établissement.

L’été 2025 sera chaud, c’est une certitude – mais grâce à ces mesures, votre restaurant restera cool à tous points de vue ! Vos clients passeront un bon moment chez vous malgré la chaleur, votre personnel restera motivé et en forme, et vous afficherez fièrement vos engagements écoresponsables. Au final, vous en sortirez gagnant : une image renforcée, des clients fidélisés, et la satisfaction d’avoir relevé le défi de la canicule haut la main.

Alors, prêt à affronter la vague de chaleur avec le sourire et le professionnalisme qui vous caractérise ?

À vous de jouer, et bel été sous le signe de la convivialité rafraîchissante dans votre restaurant !

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