Réduire le gaspillage alimentaire, limiter les déchets, agir pour l’environnement et la solidarité locale : en restauration collective, les objectifs sont clairs. Sur le terrain, les solutions restent pourtant souvent fragmentées. Une pour les biodéchets, une autre pour les emballages, une troisième pour le don alimentaire. Beaucoup de bonnes intentions, mais peu de cohérence globale.
C’est à partir de ce constat qu’est né un projet commun porté par trois acteurs engagés du territoire toulousain, avec une ambition simple : proposer une approche anti-gaspi globale, lisible et réellement opérationnelle pour les cantines et restaurants collectifs.
Un projet pilote toulousain pour une cantine plus solidaire et zéro déchet
Ce projet pilote s’appuie sur un principe simple : ne rien compliquer pour les équipes, tout en couvrant l’ensemble des enjeux environnementaux liés à la restauration collective. Le schéma est clair, lisible et pensé pour fonctionner au quotidien.
Dans la cantine, les biodéchets sont triés directement à la source dans des bacs dédiés. Restes de repas, épluchures, marc de café : tout ce qui ne peut être évité est collecté une à plusieurs fois par semaine, en véhicules électriques, puis valorisé localement. Le déchet alimentaire n’est plus un point aveugle, mais une ressource suivie et mesurable.
En parallèle, la démarche agit en amont pour réduire les déchets produits. Les plats à emporter sont proposés dans des contenants réemployables et consignés, ce qui permet de sortir durablement du jetable. Les convives s’approprient facilement le système, et les volumes de déchets diminuent dès les premières semaines.
Lorsque des excédents alimentaires subsistent malgré ces actions, ils sont redistribués à des associations locales. La logistique est organisée de manière fluide, avec une traçabilité complète des dons. Donner devient un réflexe simple, intégré au fonctionnement de la cuisine.
Tout au long du projet, les équipes sont accompagnées. Formation au tri, sensibilisation des convives, outils de suivi : l’adoption est pensée dès le départ pour garantir l’efficacité du dispositif. Les établissements disposent également d’un accès à leurs données d’impact, leur permettant de piloter la démarche et de valoriser concrètement leurs engagements.
Ce projet pilote toulousain ne promet pas le zéro déchet parfait. Il propose mieux : une organisation cohérente, solidaire et mesurable, adaptée aux réalités de la restauration collective et duplicable à l’échelle du territoire.
Découvrez nos partenaires et notre projet
La réduction des déchets commence bien avant la poubelle. Avec En Boîte Le Plat, les cantines peuvent remplacer les emballages à usage unique par des contenants réemployables et consignés, notamment pour la vente à emporter.
Cette solution permet de réduire immédiatement le volume de déchets produits, tout en générant des économies sur le long terme. Les contenants circulent au sein d’un réseau local, les usages sont simples, et les convives deviennent acteurs de la démarche. Moins de jetable, plus de cohérence, sans bouleverser l’organisation existante.
Même avec une bonne anticipation, certains excédents restent inévitables en restauration collective. Miam’Up intervient précisément à ce moment-là, en facilitant la redistribution des surplus alimentaires auprès d’associations locales.
Grâce à une plateforme digitale dédiée et à une logistique adaptée aux contraintes des établissements, le don alimentaire devient simple, tracé et valorisable. Le gaspillage recule, et l’impact social devient concret, mesurable et local.
En réunissant leurs expertises autour d’un projet commun, Hector le Collector, En Boîte Le Plat et Miam’Up proposent une nouvelle manière d’aborder l’anti-gaspi en restauration collective. Une approche plus fluide, plus lisible et surtout plus efficace.
Parce qu’une cantine engagée ne se construit pas avec des solutions empilées, mais avec des partenaires qui travaillent ensemble, au service d’un même territoire. Besoin de plus d’informations sur cette initiative ?
