Comment sont traités les déchets organiques dans l’espace ?

Comment sont traités les déchets organiques dans l’espace ?

Bienvenue dans l’univers très particulier du traitement des déchets dans l’espace . Un monde où rien ne se perd, où tout se transforme… enfin, idéalement. Car gérer les déchets à 400 km au-dessus de nos têtes, sans poubelles, sans déchèteries, ni centre de tri, c’est une autre paire de gants (de cosmonaute ).

Imagine-toi en combinaison spatiale, flottant dans la Station Spatiale Internationale. Tu viens de finir ton repas du midi – un sachet de riz lyophilisé avalé à la cuillère, avec une pointe de sauce tomate (si, si, il paraît que c’est un luxe là-haut). Et là, tu regardes l’emballage vide, la petite tâche de sauce qui reste, et tu te demandes : “Qu’est-ce que je vais en faire, de ça ?”🤔

 

🌍 Sur Terre, on trie, on composte, on méthanise… et les déchets dans l’espace ?

Sur notre bonne vieille planète bleue, un déchet organique – un reste de pomme, du marc de café, une coquille d’œuf – a plusieurs vies possibles : compostage dans ton jardin, collecte en bac marron, valorisation par méthanisation… bref, il est transformé, valorisé, et même parfois réinjecté dans le circuit en devenant de l’énergie ou de l’engrais .

 

Mais dans l’espace, c’est une autre histoire. Là-haut, tout est sous contrôle. Chaque déchet est surveillé, étiqueté, emballé sous vide. Le simple fait de jeter une peau de banane devient un processus scientifique.

 

Et le biodéchet n’échappe pas à la règle. Il faut le contenir, l’analyser, l’évacuer… ou mieux : le recycler.

🧤 Mission 1 : Le tri, dès la source

À bord de l’ISS, il n’y a pas de “poubelle tout-venant”. Chaque déchet est trié dès sa création. Restes de repas ? Direction un sac hermétique. Urines ? Aspiration vers le module de recyclage. Matières fécales ? Boîtes scellées et soigneusement étiquetées.

 

Ce tri à la source, hyper rigoureux, évite les mauvaises odeurs, la prolifération bactérienne, et limite le stockage. C’est un peu comme chez toi, mais puissance mille. Là-haut, chaque gramme compte. Il faut tout peser, tout ranger, tout anticiper. Même un trognon de pomme.

 

Et les biodéchets ? Eux, ils sont partout : dans la nourriture, dans les déchets corporels, dans les plantes cultivées à bord. Ce sont les champions du quotidien spatial.

💧 Mission 2 : La collecte intelligente (et parfois... potable ?)

Les astronautes utilisent des systèmes de collecte adaptés à l’apesanteur : sacs à déchets collés aux parois, aspirateurs spéciaux pour les fluides, et modules de stockage pressurisés !

 

Et là, accroche-toi : l’urine, par exemple, est récupérée, filtrée, purifiée… et retransformée en eau potable 💦. Oui oui. Comme dirait la NASA, “hier, c’était ton pipi. Aujourd’hui, c’est ton café”. Pas très poétique, mais ultra-efficace… et si tu ne me crois pas, demande à Thomas Pesquet la prochaine dois que tu le croiseras à la Cité de l’Espace

 

Quant aux autres biodéchets ? S’ils ne peuvent pas être valorisés sur place, ils sont stockés dans des capsules cargo, comme Cygnus ou Progress, qui, une fois pleines, sont envoyées dans l’atmosphère terrestre… pour brûler à leur retour comme une étoile filante un peu malodorante 🌠.

🔄 Mission 3 : Valorisation des déchets dans l'espace, le grand défi

Stocker ou brûler, ce n’est pas une solution durable. Surtout pour des missions longues vers Mars ou la Lune. Alors les agences spatiales planchent sur des systèmes en circuit fermé.

 

L’un des projets les plus fous ? Le programme MELiSSA de l’ESA (Agence spatiale européenne). L’idée : créer une mini-Terre dans un module spatial, où les déchets humains nourrissent des micro-organismes, qui produisent de l’oxygène et des nutriments pour des plantes, qui elles-mêmes servent à nourrir les astronautes. 🌿👩‍🚀🍽️ Et ainsi de suite.

 

Les biodéchets deviennent donc une ressource clé : pour produire du compost, de l’engrais, de l’eau, de l’air… En bref, pour faire vivre l’équipage.

🌕 Demain sur Mars : pas de place pour les déchets inutiles

Sur Mars, impossible de laisser traîner des poubelles. Il faudra réutiliser chaque résidu. Le compostage devra être accéléré, contrôlé. L’eau sera extraite des excréments. Les déchets organiques deviendront des matières premières précieuses pour cultiver des patates martiennes (coucou Matt Damon).

 

Bref, dans l’espace, rien ne se perd, tout doit servir. Le biodéchet n’est plus un rebut. C’est un allié de la survie.

👨‍🚀 Redescendons sur Terre (avec Hector le Collector à bord) 🌍

Tout ça, c’est fascinant. Mais avant de rêver de transformer nos déchets en énergie sur Mars, si on commençait par bien les trier ici, chez nous ? 😉

Car sur Terre aussi, le biodéchet est une ressource mal exploitée. Chaque année en France, plus de 10 millions de tonnes de biodéchets finissent à la poubelle. Or, triés à la source, ils peuvent être :

 

  • Compostés pour alimenter et structurer les sols

  • Méthanisés pour fertiliser les champs,  produire du biogaz et de l’électricité verte ⚡

  • Valorisés localement, sans transport inutile, avec des circuits courts

 

Chez Hector le Collector, on en a fait notre spécialité. En milieu urbain ou périurbain, on collecte à vélo ou en véhicule électrique, et on redonne une vraie valeur à vos restes.

Et on le dit haut et fort : pas besoin d’être astronaute pour faire la différence. Sensibiliser, trier, valoriser… c’est déjà un grand pas pour la planète. Et peut-être un petit pas pour un futur spatial plus propre

✨ En résumé…

Dans l’espace comme sur Terre, le déchet est une question de choix. Soit on le subit, soit on en fait une opportunité. Et le biodéchet est sans doute le plus noble de tous : vivant, renouvelable, transformable.

Alors, prêt·e à devenir un héros du tri ? Hector est là pour t’accompagner. 🚲💚

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Restaurants, entreprises, commerces de proximité, coworking, Hector collecte tous les biodéchets des professionnels à Toulouse pour les valoriser et les transformer en énergie verte. Alors, à quand votre tour ?
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